SALÔMÉ
GUILLEMIN-PŒUF

Résidence sonore de musique expérimentale à deux violons (acoustique et électrique), au Palazzo Trevizan à Venise avec la violoniste Anaïs Drago. Carte blanche proposée par l’Abri Genève et le Palazzo avec le soutien de ProHelvetia.

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Au travers d’une approche drone et sensorielle du son, Diabolus in Musica circa Re explore les anomalies harmoniques, les battements acoustiques, les dissonances gênantes et autres interdits de la musique occidentale. Le triton, autrement appelé « Diabolus in Musica », est un exemple célèbre autour duquel cette recherche se déploie. Il s'agit d'un intervalle dissonant, consciencieusement évité dans les chants ecclésiastiques médiévaux, depuis le début du Moyen Âge jusqu’à 1900 environ dû au trouble qu’il amène dans l’ordre musical et celui du Monde. Cet inconfort sonore est toujours suivi d’un intervalle mélodieux à qui il donne toute sa force, et qui soulage l’oreille. Il permet ainsi de résoudre une phrase mélodique, et si elle n’était pas résolue?

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Cette recherche fait partie d’un projet personnel plus global autour des sons «non désirés» et des interférences électromagnétiques, utilisés comme matériel sonore et visuel à part entière.